Chisinau en Moldavie

Arrivée à Chisinau

Après 28 heures de bus et trois pays traversés (Grèce, Bulgarie et Roumanie) nous voici à Chisinau la capitale de la Moldavie.

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Notre logement à Chisinau

Alex que l’on avait contacté par le site couchsurfing est venu nous chercher à la descente du bus.Une fois arrivé chez lui on a était accueilli par son gentil chien Yannick qui nous a tout de suite adoptés!

Nous passerons en tout 5 nuits chez ce musicien Moldave, où nous étions « comme à la maison ». En effet il nous avait laissé les clés de chez lui, et nous disait de faire comme chez nous. Nous avons pu utiliser sa cuisine et même sont lave linge un luxe que l’on avait plus eu depuis presque 2 mois 😉

Quand à lui, il partait le matin travailler et ne revenait que le soir nous laissant Yannick nous tenir compagnie.Le soir on mangeait tous ensemble, d’ailleurs Alex nous a faits découvrir une spécialité Moldave la mamaliga cuisiné par ses soins. Quand à nous (surtout Risa mais j’ai aidé) nous lui avons cuisiné des plats japonais qu’il était ravi de découvrir.

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Les minibus à Chisinau

Après notre première nuit on décide avec Risa d’aller se promener à Chisinau. Alex vivant en dehors de la ville, il fallait prendre un minibus pour se rendre en centre ville.

Et la première fois ça fait bizarre!

Ca bouge dans tous les sens, il faut bien s’accrocher! On a l’impression d’être dans une machine à laver le linge. Le chauffeur il conduit, encaisse l’argent, rend la monnaie, parle et fume en même temps! Et Alex m’a dit qu’il y en avait déjà vu boire le café aussi en même temps!

Pour le paiement c’est toujours le même prix n’importe où l’on va, à savoir 2 MDL (Leu Moldave) environs 11 centimes d’euros. Soi on paie en rentrant dans le minibus, soi on s’installe d’abord (debout ou assis enfin là où il y a de la place) et on donne l’argent à la personne qui est devant nous qui la donnera à la personne devant elle et ainsi de suite jusqu’à arriver au chauffeur et pareille pour rendre la monnaie.

Les chauffeurs et les gens en général ne parlent que roumains ou russe donc pas facile de communiquer. Mais ça encore c’est pas grave, on a l’habitude. Le truc c’est que il n’y a pas d’arrêt de bus officiel, donc pas de nom d’arrêt. Le bus s’arrête mais on ne sait pas si c’est là que l’on doit descendre ou pas. Du coup la première fois on a loupé notre arrêt est on c’est retrouver de l’autre coté de la ville.

Pourtant on avait bien montré au chauffeur le nom de la rue principale de Chisinau où on voulait descendre écrit en roumain mais il nous à pas prévenue.

Les minibus sont gavés, nous on était debout et du coup on ne voyait pas par les fenêtres si on était au centre ou pas.

Comprenant que l’on avait passé le centre ville, je demande à un jeune (russe) qui parlait l’anglais de me dire comment y aller.

Il m’a dit: « descend avec moi au prochain arrêt et je te montre qu’elle bus prendre ».

Une fois descendu du bus et en chemin pour l’arrêt de bus pour le centre, on est passé devant chez lui et il nous à inviter à boire un thé. Il était tellement comptant de parler avec nous qu’il était difficile de refuser. J’avoue que l’on a un peu flipper arrivé chez lui (vieux bâtiment soviétique) mais ça s’est très bien passé.

Une fois le thé fini, nous avons finalement pris un bus (normale, pas un minibus) qui nous à laisser au centre ville. Cette fois nous avions un papier écrit en roumain (on souhaite descendre au Mc Donald, prévenez nous svp) et ça à marcher Et oui le Mc Donald était en plein centre ville.

Bref les mini-bus c’est un peu galère la première fois, mais après on reconnait la route donc on sait ou descendre.

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Visite de Chisinau

Les jours suivants, connaissant le système des minibus on n’a eu aucun problème.

Le marché de Chisinau est un endroit immanquable de la ville, où on y trouve de tout (nourritures, vêtements,  produit d’entretiens, jouets, etc…) comme dans un super marché.

D’ailleurs il nous est arrivé une chose assez marante au marché. On achetait des légumes pour le repas du soir (oignons, ails, champignons) et au moment d’acheter une carotte (et oui il nous en fallait qu’une pour le plat que Risa voulait préparer) la marchande nous l’a offert! Elle n’a pas voulu nous faire payer juste pour une carotte alors que l’on lui prenait que ça! On a quand même essayé de la payer mais elle a pas voulu. Déjà que les légumes étaient bons marchés, alors là…

Les gens que l’on à croisés même s’ils ne parlaient pas la même langue que nous étaient tous très sympa et ont toujours essayé de nous aider. Comme quand on demandait notre chemin, ou quand on se renseignait sur quelle minibus prendre.

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 Le marché de Chisinau

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Conclusion

La Moldavie est un pays de l’Ex Union Soviétique (URRS)  et on ressens toujours cette ambiance, est la grande influence qu’a la Russie sur ce pays. D’ailleurs tous parlent couramment le russe. C’est comme un petit coin de Russie où on a pas besoin de visa pour y aller.

On a beaucoup aimé notre séjour là-bas, surtout grâce à Alex qui nous à fait découvrir sa culture et sa ville.

Le couchsurfing c’est vraiment sympa, ça permet parfois de faire de belle rencontre.

Nous avons aussi passé une journée à Butuceni un petit village moldave à 1h de routes de Chisinau. Je vous en parlerais dans le prochain article qui lui sera entièrement consacré.

Astuces

Quand on ne parle pas la langue du pays, c’est toujours bien d’avoir une feuille et un stylo et de faire écrire par un local l’endroit ou l’on souhaite aller. Ou sinon on peut le faire soi-même à l’aide d’un dictionnaire ou d’internet.